Hommes et femmes se métamorphoses
En femmes et hommes moroses
Le papillon se dévoue à être,
Ephémère sa façon d'être.
L'amour réclame des bras,
Railleurs, ils s'en vont las.
Tu disais que la nuit avec moi
Te réchauffe du froid
Chasse ta solitude et
La nuit se métamorphose.
A mon cou tu met la laisse en rose,
Esclave, à ton nom, je suis en paix.
Bien que vivant je me métamorphose
En noir silence.
mardi 27 mars 2007
lundi 26 mars 2007
samedi 24 mars 2007
Le noyé
80x140, 2005, collection privée.
Dans un film, je ne sais plus lequel, j'ai vu une peinture d'une femme dans un fond rouge, ellle m'a inspiré les couleurs ici. J'ai toujours peur de l'eau à cause d'une noyade ce qui donne ce titre. Les détails sont venues pendant la création. La femme qui m'a sauvé est ma mère.
jeudi 22 mars 2007
ébauche de Marécages
Une de mes toiles en cours d'études et retouches, cela fait déjà 2 années passées et je n'arrive toujours pas à me résoudre à la terminer. En quelques sorte j'ai l'impression que le tableau est mort une fois qu'il est fini. Le fait de savoir, que par la suite je dois le vendre, ne me donne pas envie de l'achever.
samedi 17 mars 2007
Entre les murs
Asssis, las, parmis les cigarettes, les piles qui se rangent en couple, les canettes, quelques disques déjà rayés avant l'âge, crayon à la main et une clope allumée dans l'autre, droite ou gauche ? Je pense à Mike.P. "Ce fou furieux n'a peur de rien,cette machine sait faire hurler la foule à moitié défoncée, comment ce mec arrive à faire lever ces bras dont certains passent parfois à côté des mendiants sans bouger d'un poil." Droite ou gauche ?
Encore fatigué de mes heures nocturnes, travailler puis bavardages jusqu'à l'aube, bref pause et encore du boulot, je me mélange les pinceaux et les mots souffrent quelque peu avant de naître. Je me demande si ce texte est un slam, une prose ou une chose un peu intime mais qu'on en meurt envie de faire savoir,cela m'importe peu quand je ne sais pas les autres décident pour moi. Je recommande la droite à mes yeux, une bouffée d'air pas très frais se glissnent vénéneusement en mon intérieur; cet écran encore allumé où aucune image est en train de vivre, il resta ainsi stéril un certain temps encore.
Une heure avant ce présent, marchant sur des pavés grognons ,les idées pogotaient puis les clés, la porte, je rangeais ce machin ici et l'autre bidule là. Je tourne en carré, le cerveau mal nourri ne suit plus, droite ou gauche ?
A ma gauche le tas de livre ,occases et neufs, avec ces beaux mots du passé qui se surprennent encore de leur longévité,Hallelujah. Mon corps.
L'écran vient de se mettre en veille pour rêver à des couleurs fertiles.
Encore fatigué de mes heures nocturnes, travailler puis bavardages jusqu'à l'aube, bref pause et encore du boulot, je me mélange les pinceaux et les mots souffrent quelque peu avant de naître. Je me demande si ce texte est un slam, une prose ou une chose un peu intime mais qu'on en meurt envie de faire savoir,cela m'importe peu quand je ne sais pas les autres décident pour moi. Je recommande la droite à mes yeux, une bouffée d'air pas très frais se glissnent vénéneusement en mon intérieur; cet écran encore allumé où aucune image est en train de vivre, il resta ainsi stéril un certain temps encore.
Une heure avant ce présent, marchant sur des pavés grognons ,les idées pogotaient puis les clés, la porte, je rangeais ce machin ici et l'autre bidule là. Je tourne en carré, le cerveau mal nourri ne suit plus, droite ou gauche ?
A ma gauche le tas de livre ,occases et neufs, avec ces beaux mots du passé qui se surprennent encore de leur longévité,Hallelujah. Mon corps.
L'écran vient de se mettre en veille pour rêver à des couleurs fertiles.
vendredi 16 mars 2007
Les trois
jeudi 15 mars 2007
mardi 13 mars 2007
vagabond
La route ivre trébuche, ombre lasse.
La lumière épuisée sombre dans ses toiles.
Les feuilles cuivrées, froide rafale basse,
Se décrochent docilement des étoiles.
Dissonnantes, les vieilles branches
Se chamaillent rondes puis blanches,
Frissonnant la surface excentrique
Des flocons encore idylliques.
Les racines d'hier, mal vêtues en hiver ,
Se dépêchent et crochent l'amère terre.
Tout à coup une cloche, en deux fois, publie
Le vent siffle, ainsi le givre se nourrit .
La lumière épuisée sombre dans ses toiles.
Les feuilles cuivrées, froide rafale basse,
Se décrochent docilement des étoiles.
Dissonnantes, les vieilles branches
Se chamaillent rondes puis blanches,
Frissonnant la surface excentrique
Des flocons encore idylliques.
Les racines d'hier, mal vêtues en hiver ,
Se dépêchent et crochent l'amère terre.
Tout à coup une cloche, en deux fois, publie
Le vent siffle, ainsi le givre se nourrit .
samedi 10 mars 2007
Samedi soir
Grisonnant atteint l'âge soucieux
Se voit hybride, brumeux
L'anomalie de cette nature
Vagabonde ses cieux .
L'immeuble, à la lumière, pas mûr
Pèse tout son poids furieux
Sur les trottoirs ébréchés
Se dressent les feux, la rue mèchée.
Ces lueurs, la force des ombres,
N'allègent que la mélancolie,
Hauts de sa folie encombre
A chaque jour mort la vie.
Se voit hybride, brumeux
L'anomalie de cette nature
Vagabonde ses cieux .
L'immeuble, à la lumière, pas mûr
Pèse tout son poids furieux
Sur les trottoirs ébréchés
Se dressent les feux, la rue mèchée.
Ces lueurs, la force des ombres,
N'allègent que la mélancolie,
Hauts de sa folie encombre
A chaque jour mort la vie.
mercredi 7 mars 2007
sens dessus-dessous
Sens dessus-dessous
La poche sans un sou
Je me trimbale , le pas mou
Et la tête dans le trou .
Un fou me donne un clou
Je lui ai dit " tu es fou "
"Cela ne vaut pas un clou "
il me répondit " je suis fou " .
La poche sans un sou
Je me trimbale , le pas mou
Et la tête dans le trou .
Un fou me donne un clou
Je lui ai dit " tu es fou "
"Cela ne vaut pas un clou "
il me répondit " je suis fou " .
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