lundi 1 octobre 2007

Lundi, le premier jour d'Octobre

L'air devient frais, je dois me couvrir d'avantage,
Avant d'aller voir les feuilles payer le péage aux baies.
Les veines vertes se déclinent en parachutes.
Encore une fois cette nuit, le vent, en clopin-clopant,
Balaie les ondes, je ne peux acheter ce moment.
Sur cette danse, j'y mettrai un morceau de flûte.
Soudain, un fil m'amène à l'été prochain,
Mais avant ce prochain,
Les éphémères du printemps viendront.
Bientôt l'hiver, je le veux,
La pluie tombe,
A cet instant, je suis au pied de l'automne.