
lundi 26 septembre 2011
lundi 19 septembre 2011

Déjà trois ans.
J'ai mangé les images qui nourrissent mes pensées, et je me retenais seulement de créer car ça m'amenait toujours ailleurs, un endroit où les enfants sont heureux.
Ma fille a bien grandi, elle observe ce monde et ses détails.
A présent, je pense qu'elle est à l'abri du besoin matériel, je vais reprendre la part de la vie que j'aime et que j'ai mis de côté pour apprendre à être son père.
dessin fait le dimanche 18/09/11, fini aujourd'hui d'après "fishermen at sea de William Turner"
jeudi 10 avril 2008
jeudi 3 janvier 2008
mercredi 26 décembre 2007
Un cadeau
mercredi 14 novembre 2007
Mardi 14 novembre
Quelques lignes qui détrônent l'automne,
Poussent le bide du printemps sur le trône,
Et me réjouissent afin que mon rire me ride encore.
mardi 23 octobre 2007
La tête dans le sablier
Celle qui sort d'un tas de feuilles qu'on doit brûler dans le fond du jardin au début de l'automne. La main tendue vers cette matière qu'on voit se remuer d'un gris de crayon à un blanc impur d'une page vierge. Très vite, les doigts se resserrent, on sent une chaleur, un peu comme celle d'un chauffage d'appoint qu'on allume un peu trop tôt en octobre. Puis on ouvre la paume, rien n'est là si ce n'est que ces curieuses lignes tracées sur la peau.
Si vous avez essayé cela alors vous savez le sentiment que j'ai au fond de moi durant ces jours passés, cette sensation agréable d'avoir une chose en main, en même temps, je ne sais pas ce qu'elle est vraiment car je ne la vois pas. Elle ou ça me hante, me réchauffe, me rassure. Alors, qu'est-ce que ça change, on me le demande depuis que j'ai reçu mon numéro de siret d'artiste peintre.
J'ai retourné le sablier dans ma tête, le compte à rebours a commencé, sur la ligne des encres, je dois sprinter jusqu'au cercle chromatique. Pour l'instant je ne peux répondre qu'en disant: Ah! mes pinceaux, courez!
jeudi 4 octobre 2007
Anthologie de l'humour noir

Bestiaire sans prénom
l’éléphant est amoureux du millimètre
l’escargot est fier
sous son chapeau d’or
son cuir est calme
avec un rire de flore
il porte son fusil de gélatine
l’aigle a des gestes de vide présumé
son pis est rempli d’éclairs
le lion porte une moustache
en pur gothique flamboyant
et des souliers pâles et purgés
comme un néo-soldat
après une défaite de lune
la langouste descend du mât
échange sa canne contre une baguette
et remonte avec son bâton
le long du tronc d’arbre
la mouche avec un regard ronflant
repose son nez sur un jet d’eau
la vache prend le chemin de parchemin
qui se perd dans un livre de chair
chaque poil de ce livre
pèse une livre
le serpent saute avec picotement et picotement
autour des cuvettes d’amour
remplies de coeurs percés de flèches
le papillon empaillé
devient un papapillon empaillé
le papapillon empapaillé
devient un grandpapapillon grandempaillé
le rossignol frère du sphinx
arrose des estomacs des coeurs des cerveaux des tripes
c’est-à-dire des lys des roses des oeillets des lilas
la puce porte son pied droit
derrière son oreille gauche
et sa main gauche
dans sa main droite
et saute sur son pied gauche
par-dessus son oreille droite
Hans Arp
mardi 2 octobre 2007
Ca dao
Cho tôi gạn ánh trăng vàng nghe cô.
Gạn cho trăng nước là thơ
Gạn cho sông cả đôi bờ thảnh thơi
Mai này hạt gạo lên ngôi
Tôi ngồi tôi nấu, thành hai chỉ vàng
Một chỉ tôi biếu tặng nàng
Một chỉ ký gởi lá bàng trường xưa.
O! Ma demoiselle qui assèche les canaux,
Offrez-moi l'éclat de la lune dans votre seau.
J'en décanterai alors une marée mouillée de vers,
Afin que les deux bords de la rivière respirent.
Lorsqu'un matin dorera les rizières,
Encore assis, je macérerai deux fils d'or,
Je gagerai l'un à une femme,
Et l'autre à l'abre de l'école d'autrefois.
trăng : la lune
vàng : jaune, or
bàng : un badamier
Une nouvelle traduction d'un chant populaire vietnamien.
lundi 1 octobre 2007
Lundi, le premier jour d'Octobre
Balaie les ondes, je ne peux acheter ce moment.
Sur cette danse, j'y mettrai un morceau de flûte.
Les éphémères du printemps viendront.
La pluie tombe,
vendredi 14 septembre 2007
Goethe et Turner

Avec la lecture de Goethe, je ne vois plus les couleurs du même oeil.
J'ai découvert les peintures de William Turner que depuis peu, et je suis resté fasciné. Je me demande s'il ne passait pas son temps à regarder le soleil de face car j'ai l'impression que la lumière efface les formes des objets qu'à cette condition.
mercredi 29 août 2007
Un soir, après la pluie du midi
Vers la profondeur, reine du silence.
Les feuilles vibrent, nombreuses,
Au même rythme, les branches atterrissent.
Ce soir, au pré, près des gouttes qui s'envolent,
Il n'y a personne, ni chose.
A l'abri, la sève nourrit les entrailles,
Dehors, l'écorche recouvre l'arbre
Des écorchures nouvelles.
La lune, je l'imagine, grise mine,
S'est planquée aux voiles de ses vapeurs,
Rivalise avec les étoiles,
Dites-moi, mes lucioles! Qui éclaire mon toit ?
lundi 20 août 2007
vendredi 17 août 2007
Ca dao
Trâu ơi ta bảo trâu này
Trâu ra ngoài ruộng trâu cày với ta
Cấy cày vồn nghiệp nông gia
Ta đây trâu đấy ai mà quản công
Bao giờ cây luá còn bông
Thì còn ngọn cỏ ngoài đồng trâu ăn
O buffle, je te dit ceci:
Côte à côte, au champs, nous l'entaillons,
Taillader la terre est notre vie
Je suis ici, tu es là, nul soucis du plus vaillant
Quand les rizières sont encore en fleurs,
Un peu de pousses vertes, au champs, te contente.
J'ai traduit en essayant de remettre le plus d'images possible. Il est difficile de redonner la musicalité à la traduction, il en est de même pour exprimer les métaphores présentes dans le chant. Peut-être, une série de peintures sur ces chants m'est imposée.
samedi 11 août 2007
Croquis 2
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
.jpg)
Toujours les personnes qui attendent le tram. Ici c'est la même personne qui a changé sans cesse de positions, il faut vraiment s'entraîner à "choper" le mouvement en moins d'une minute. Ils sont capricieux ces modèles vivants.^^
.jpg)
mercredi 8 août 2007
Soirée fin d'exposition

L'exposition est prolongée jusqu'à la fin de ce mois-ci,
Vendredi 31 Août à 19h soirée de clôture.
Je ne suis pas très présent sur le blog en ce moment car j'ai une surcharge de travail, plus un petit déménagement, et le projet personnel dans la peinture à mettre en place. Je vous souhaite un agréable mois d'Août.
vendredi 20 juillet 2007
L'océan
Arrose la nuit de filantes.
Pendant ce temps,
Les feux
Glissent et relancent,
Les gouttelettes
Se plissent en déferlantes,
Savonnent la fabrique.
lundi 16 juillet 2007
mercredi 11 juillet 2007
La ballade des ailes liées
Au sied en ce qui m'enchante,
En chantant les lignes d'antan,
Mêle la vigne, tait l'attente,
Point d'ombre, ombrelle et l'amante,
Fait la poche riche aux rides,
Laits, vision erre quand je hante,
O! Mers, sans moi, sens au vide.
Je suis le lit vert au printemps,
Laité aux tonnes sous la tente,
Le sein meurtri au point mort ment
A qui est simple et les menthes,
Savanne, par esse mendiante,
Chat, riz des esprits rigides,
Chouette de l'angoisse alarmante,
O! Mers, sans moi, sens au vide.
Je suis la peau, mets mes prix en
L'azur rence de l'aisée menthe,
L'éléphant en fourmillement,
La canne à sucre odorante,
Verre en d'absynthe verdoyante,
Trouble au limpide et perfides
Poids, son et bois, son d'acanthe,
O!Mers, sans moi, sens au vide.
Prince, ivoire, soie, riche en
Amour, le lit en jais s'évide,
Je suis scié et tendu aux vents,
O! Mers, sans moi, sens au vide.
Tu dung