jeudi 12 avril 2007

Lettres à un jeune poète

A cette journée ensolleillée,
Je dois présenter ce livre. Une amie me l'a offert il y a déjà un certain temps, au moment de doute, quand je me posais la question si je dois continuer à créer ou non. Et c'est seulement aujourd'hui que j'ai entrepris de le lire, que dire si ce n'est que je l'ai aimé et je pourrais m'arrêté de commenter ici, mais j'en ressens le besoin de continuer. Chaque lettre, je l'ai lue et vit, et c'est pour cela qu'il m'est difficile de vous citer un passage. Je vais me contenter de vous faire lire les derniers mots avant ma pause car je dois tout de même aller voir comment les lumières réagissent sur les visages passants de cette ville que j'ai adoptée, où je me dis, parfois, mes semelles marchent sur les traces invisibles de quelqu'un qui est déjà passé par là.

"Et si je dois vous dire encore une chose, la voici: ne croyez pas que celui qui essaie de vous réconforter vit sans peine parmi les mots simples et calmes qui parfois vous font du bien. Il y a dans sa vie beaucoup de peine et de tristesse, dans cette vie qui reste loin en deçà de vous. Si, à vrai dire, il en était autrement, il n'aurait jamais pu trouver ces mots.
votre:
Rainer Maria Rilke "