mercredi 9 mai 2007

La statue

Un jour sur trois, par dessus des toits
Le vent n'est pas déçu ni des soies
Un soir sur trois, véritablement
Des astres doivent être deviné, l'air ment.

De hauts toits, je te vois là haut
Ô toi! tu me tourne le dos.
Le clocher te met en valeur
La cathédrale, ta splendeur.

Ton nom est toujours vierge, même cachet,
Suprême à la saison passée.
En corps, te voilà revenue dorée
Sans contenu, ton sourire adoré,
De mes pauvres airs te moquer,
Quand au coin de la rue, sous tes pieds,
Je te vois comme divertissement.

Tu ne m'as fait aucun,
De mon destin,
Avertissement,
Car tu n'en sais rien de la maldonne
De la chair qu'ont les statues
Mais avant que ma chair ne se tût
Je te salue, Ô Madonne.

Tu dung