Inconnu, au bord d'un fleuve en crue
Soutenu par un banc au bois nu
A regarder le sourire de l'innocence
Croquant un visage sans expérience,
Aimer à regretter un passé charmant
Tout oublier pour ne point souffrir
Chercher en vain un fait pour haïr
Les pensées manquent, la joie demeure changeante.
Que puis-je dire ? En quoi pourrai-faire un éloge ?
Une ombre familière, derrière une toge
Sans cette dernière, la lumière est de trop
Sans cette dernière, rien est beau.