Un peu de si ,
Un peu de ça ,
Un peu de si ,
Un peu de la ,
Et la simple fleur
En d'autre langage
Se dit hoa.
Et la simple fleur
En notre langage
Se dit toi.
mercredi 11 avril 2007
mardi 10 avril 2007
lundi 9 avril 2007
Le cerisier
Il fleurit seul.
Les fleurs blanches
D'un corps encore adolescent
Etouffé,caché,se cachent dans
La masse des chênes de cinquante ans.
Comment le dessiner ?
Trop de vert, trop de penchant
Tous du même côté
Et je n'ai
Que du bleu dans la main
L'autre est vide, sans entrain.
Son reflet tremblottant
Sur les ondes à l'air inlassable,
Il fleurit et se démarque
Ils l'ont vu, aucun ne s'y attarde.
Bouchon suspendu à la ligne,
Le vin aime les pêcheurs
Tous, humains joyeux
Sociables et rieurs,
Qui plus est
pêle-mêles sont les pensées.
Tudung
Les fleurs blanches
D'un corps encore adolescent
Etouffé,caché,se cachent dans
La masse des chênes de cinquante ans.
Comment le dessiner ?
Trop de vert, trop de penchant
Tous du même côté
Et je n'ai
Que du bleu dans la main
L'autre est vide, sans entrain.
Son reflet tremblottant
Sur les ondes à l'air inlassable,
Il fleurit et se démarque
Ils l'ont vu, aucun ne s'y attarde.
Bouchon suspendu à la ligne,
Le vin aime les pêcheurs
Tous, humains joyeux
Sociables et rieurs,
Qui plus est
pêle-mêles sont les pensées.
Tudung
dimanche 8 avril 2007
croquis au bord d'un étang
jeudi 5 avril 2007
Truyen Kieu
Nguyen Du était un poète vietnamien, célèbre et apprécié, qui écrivit en chu nôm, l’ancienne écriture du Vietnam. Je vous présente ici un passage de son poème épique.
Sầu đong càng khắc càng đầy
Ba thu dọn lại một ngày dài ghê
Mây Tần khóa kín song the
Bụi hồng lẽo đẽo đi về chiêm bao
Tuần trăng khuyết, đĩa dầu hao
Mặt tơ tưởng mặt, lòng ngao ngán lòng
Buồng văn hơi giá như đồng
Trúc se ngón thỏ, tơ chùng phím loan
Mành tương phơn phớt gió đàn
Hương gây mùi nhớ, trà khan giọng tình
La charge de tristesse, à mesure qu'on y puisait, se remplissait davantage à chaque instant. Trois automnes se consumaient dans chaque jour interminable. Des nuages indifférents cadenassaient la fenêtre de gaze. De son monde de poussière rose, il s'y dirigeait en songe.
La lune décroissait, l'huile des lampes tarissait. Son visage appelait un visage ; son coeur soupirait après un autre coeur.
L'atmosphère du cabinet de travail était glaciale comme du cuivre. Durcie la pointe en poils de lapin des pinceaux, détendues les cordes du luth.
Les stores de bambou palpitaient à la brise. L'encens éveillait le parfum du souvenir ; le thé faisait désirer l'arôme de l'amour.
Bibliographie : Truyện Kiều và tuổi trẻ (Kieu et la jeunesse), Lê Hữu Mục, Phạm Thị Nhung, Ðặng Quốc Cơ,
Editions Làng Văn, Paris, France, 1998
Cet article résume quelques peu l'ambiance dans la quelle j'ai été élevé et éduqué: l'obéissance et respect des anciens et les ainés, les devoirs familliaux, les devoirs envers le pays...
Un bout de mon enfance est passé à regarder et à écouter les adaptations théâtrales de "Kieu" de Nguyen Du, en alternance avec les contes populaires du Viet nam, des romans et films histoiriques de capes et d'épées dans le genre "Tigre et Dragon" avec les effets spéciaux un peu plus mal fait. Mais j'ai vu aussi Rambo, Predator, Hellraiser... et bien sûr Bruce Lee et Jackie Chan, avant mes 12 ans. Après l'école, je faisais aussi tôt mes devoirs puis je m'empressait à dessiner, colorier des livres de dessins pour enfant que mon père m'avait envoyé de France. Je jouais aussi avec les autres enfants de mon quartier, le plus chaud de Sai Gon, parfois nos jouets étaient en plastique, bois ou argile parfois ils étaient nos mains, nos pieds et un peu de nos sangs et larmes.
Sầu đong càng khắc càng đầy
Ba thu dọn lại một ngày dài ghê
Mây Tần khóa kín song the
Bụi hồng lẽo đẽo đi về chiêm bao
Tuần trăng khuyết, đĩa dầu hao
Mặt tơ tưởng mặt, lòng ngao ngán lòng
Buồng văn hơi giá như đồng
Trúc se ngón thỏ, tơ chùng phím loan
Mành tương phơn phớt gió đàn
Hương gây mùi nhớ, trà khan giọng tình
La charge de tristesse, à mesure qu'on y puisait, se remplissait davantage à chaque instant. Trois automnes se consumaient dans chaque jour interminable. Des nuages indifférents cadenassaient la fenêtre de gaze. De son monde de poussière rose, il s'y dirigeait en songe.
La lune décroissait, l'huile des lampes tarissait. Son visage appelait un visage ; son coeur soupirait après un autre coeur.
L'atmosphère du cabinet de travail était glaciale comme du cuivre. Durcie la pointe en poils de lapin des pinceaux, détendues les cordes du luth.
Les stores de bambou palpitaient à la brise. L'encens éveillait le parfum du souvenir ; le thé faisait désirer l'arôme de l'amour.
Bibliographie : Truyện Kiều và tuổi trẻ (Kieu et la jeunesse), Lê Hữu Mục, Phạm Thị Nhung, Ðặng Quốc Cơ,
Editions Làng Văn, Paris, France, 1998
Cet article résume quelques peu l'ambiance dans la quelle j'ai été élevé et éduqué: l'obéissance et respect des anciens et les ainés, les devoirs familliaux, les devoirs envers le pays...
Un bout de mon enfance est passé à regarder et à écouter les adaptations théâtrales de "Kieu" de Nguyen Du, en alternance avec les contes populaires du Viet nam, des romans et films histoiriques de capes et d'épées dans le genre "Tigre et Dragon" avec les effets spéciaux un peu plus mal fait. Mais j'ai vu aussi Rambo, Predator, Hellraiser... et bien sûr Bruce Lee et Jackie Chan, avant mes 12 ans. Après l'école, je faisais aussi tôt mes devoirs puis je m'empressait à dessiner, colorier des livres de dessins pour enfant que mon père m'avait envoyé de France. Je jouais aussi avec les autres enfants de mon quartier, le plus chaud de Sai Gon, parfois nos jouets étaient en plastique, bois ou argile parfois ils étaient nos mains, nos pieds et un peu de nos sangs et larmes.
paysage de printemps
Xuân canh
Duong liêu hoa thâm diêu ngu tri
Hoa duong thiêm anh mô vân phi
Khach lai bât vân nhân gian su
Công y lan can khan thuy vi
(Dans l'épais buisson de saules fleurissant, chantent lentement les oiseaux)
(Sur la terrasse, se dessine l'ombre de la maison, [dans le ciel aperçu de la terrasse] voguent les nuages du soir)
(Ceux qui [me] rendent une visite amicale ne [me] questionnent pas sur les choses de ce monde
(Nous nous sommes simplement accoudés au balcon portant nos regards sur les vapeurs bleutées coiffant les montagnes [au loin]
Trân Nhân Tông
Duong liêu hoa thâm diêu ngu tri
Hoa duong thiêm anh mô vân phi
Khach lai bât vân nhân gian su
Công y lan can khan thuy vi
(Dans l'épais buisson de saules fleurissant, chantent lentement les oiseaux)
(Sur la terrasse, se dessine l'ombre de la maison, [dans le ciel aperçu de la terrasse] voguent les nuages du soir)
(Ceux qui [me] rendent une visite amicale ne [me] questionnent pas sur les choses de ce monde
(Nous nous sommes simplement accoudés au balcon portant nos regards sur les vapeurs bleutées coiffant les montagnes [au loin]
Trân Nhân Tông
mercredi 4 avril 2007
Ce soir là
Ce soir là, encore enfant et rêveur,
Boudeur devant un beau gâteau
Je ne goûtait pas la peur
Encore moins à mes futures maux
Ceux de l'ombre à chaque rue
Ceux des silhouttes de dos
un peu de ces chevelus
un peu de mes futures maux
Je te voyais avec moi demain
A table, me regarder manger
L'air soucieux de ma faim
Inquiet de mes futures maux
Mes yeux, à mon regret,
Manquaient encore de reflet
Celui d'un homme en trop
Qui connaît mes futures maux.
Boudeur devant un beau gâteau
Je ne goûtait pas la peur
Encore moins à mes futures maux
Ceux de l'ombre à chaque rue
Ceux des silhouttes de dos
un peu de ces chevelus
un peu de mes futures maux
Je te voyais avec moi demain
A table, me regarder manger
L'air soucieux de ma faim
Inquiet de mes futures maux
Mes yeux, à mon regret,
Manquaient encore de reflet
Celui d'un homme en trop
Qui connaît mes futures maux.
Sur l'instant
Je ne vois pas ce que j'ai fait au Mal
J'ai besoin d'une pluie glaciale,
Et calmer sa vengence
A la tombée de mes sens.
A trois milles lieux d'ici
Il est parti, mon esprit.
Mais cette lente mélancolie
Est, à cet instant vivant,
Librement, créant sans complexe,
d'un air enfantin perplexe
Des états avides de néant.
Trainées par un piano fainéant,
Mes pensée telles des notes molles
S'échappent des cordes folles.
Graves, puis graves encore aigues
Avec douceur des voix sont venues
Puis tes bras m'ont soutenu
Comme dans un rêve déjà vécu,
Et tu n'es déjà plus.
Encore à vagabonder,
Je reviens à ce banc cimenté.
Du haut des cimes, tes airs
Traînent et descendent
Des sentiments transparents.
A mille nuits de cet enfer,
J'avais peur de mon amour,
Qu'il ne me jouait encore des tours
Où j'étais le prisonnier.
Maintenant, je me hais,
Ce banc las le sait,
Car il a vu l'éternité
Quand je m'enchaînerai
Pendant la pluie froide
Mes airs lourds et muets
A des ombres du passé.
J'ai besoin d'une pluie glaciale,
Et calmer sa vengence
A la tombée de mes sens.
A trois milles lieux d'ici
Il est parti, mon esprit.
Mais cette lente mélancolie
Est, à cet instant vivant,
Librement, créant sans complexe,
d'un air enfantin perplexe
Des états avides de néant.
Trainées par un piano fainéant,
Mes pensée telles des notes molles
S'échappent des cordes folles.
Graves, puis graves encore aigues
Avec douceur des voix sont venues
Puis tes bras m'ont soutenu
Comme dans un rêve déjà vécu,
Et tu n'es déjà plus.
Encore à vagabonder,
Je reviens à ce banc cimenté.
Du haut des cimes, tes airs
Traînent et descendent
Des sentiments transparents.
A mille nuits de cet enfer,
J'avais peur de mon amour,
Qu'il ne me jouait encore des tours
Où j'étais le prisonnier.
Maintenant, je me hais,
Ce banc las le sait,
Car il a vu l'éternité
Quand je m'enchaînerai
Pendant la pluie froide
Mes airs lourds et muets
A des ombres du passé.
mardi 3 avril 2007
lundi 2 avril 2007
Marécages
La nuit encore lasse de sa cage
S'en va mollement en trainée noire
Les rayons verticaux prennent place.
Tout est douceur, nullle rage
Chaque cheveux économise
Quelques peu, quelques énergies
Picote le cerveau enore endormi
Les moteurs grondent déjà, douloureux,
Les pas résonnent courageux
La lumière nettoie la cage
Les trainées noire laissent place
A un semblant d'ivoire et
Un air frais, tranquillement, lacèrent
Les cous dénudés et confiants.
Gris, blanc, noir et dégradé
Laissent place à vert, bleu, bleuté
Jaune, orange, rose orangé.
Le café sent bon et mousse
La journée à la belle couleur de thé.
S'en va mollement en trainée noire
Les rayons verticaux prennent place.
Tout est douceur, nullle rage
Chaque cheveux économise
Quelques peu, quelques énergies
Picote le cerveau enore endormi
Les moteurs grondent déjà, douloureux,
Les pas résonnent courageux
La lumière nettoie la cage
Les trainées noire laissent place
A un semblant d'ivoire et
Un air frais, tranquillement, lacèrent
Les cous dénudés et confiants.
Gris, blanc, noir et dégradé
Laissent place à vert, bleu, bleuté
Jaune, orange, rose orangé.
Le café sent bon et mousse
La journée à la belle couleur de thé.
dimanche 1 avril 2007
The Raven
Edgar Allan Poe
The Raven
[First published in 1845]
Once upon a midnight dreary, while I pondered weak and weary,
Over many a quaint and curious volume of forgotten lore,
While I nodded, nearly napping, suddenly there came a tapping,
As of some one gently rapping, rapping at my chamber door.
`'Tis some visitor,' I muttered, `tapping at my chamber door -
Only this, and nothing more.'
Ah, distinctly I remember it was in the bleak December,
And each separate dying ember wrought its ghost upon the floor.
Eagerly I wished the morrow; - vainly I had sought to borrow
From my books surcease of sorrow - sorrow for the lost Lenore -
For the rare and radiant maiden whom the angels named Lenore -
Nameless here for evermore.
And the silken sad uncertain rustling of each purple curtain
Thrilled me - filled me with fantastic terrors never felt before;
So that now, to still the beating of my heart, I stood repeating
`'Tis some visitor entreating entrance at my chamber door -
Some late visitor entreating entrance at my chamber door; -
This it is, and nothing more,
'Presently my soul grew stronger; hesitating then no longer,
`Sir,' said I, `or Madam, truly your forgiveness I implore;
But the fact is I was napping, and so gently you came rapping,
And so faintly you came tapping, tapping at my chamber door,
That I scarce was sure I heard you' - here I opened wide the door; -
Darkness there, and nothing more.
Deep into that darkness peering, long I stood there wondering, fearing,
Doubting, dreaming dreams no mortal ever dared to dream before
But the silence was unbroken, and the darkness gave no token,
And the only word there spoken was the whispered word, `Lenore!
'This I whispered, and an echo murmured back theword,`Lenore!'
Merely this and nothing more.
Back into the chamber turning, all my soul within me burning,
Soon again I heard a tapping somewhat louder than before.
`Surely,' said I, `surely that is something at my window lattice;
Let me see then, what thereat is, and this mystery explore -
Let my heart be still a moment and this mystery explore; -
'Tis the wind and nothing more!'
Open here I flung the shutter, when, with many a flirt and flutter,
In there stepped a stately raven of the saintly days of yore.
Not the least obeisance made he; not a minute stopped or stayed he;
But, with mien of lord or lady, perched above my chamber door -
Perched upon a bust of Pallas just above my chamber door -
Perched, and sat, and nothing more.
Then this ebony bird beguiling my sad fancy into smiling,
By the grave and stern decorum of the countenance it wore,
`Though thy crest be shorn and shaven, thou,' I said, `art sure no craven.
Ghastly grim and ancient raven wandering from the nightly shore -
Tell me what thy lordly name is on the Night's Plutonian shore!'
Quoth the raven, `Nevermore.'
Much I marvelled this ungainly fowl to hear discourse so plainly,
Though its answer little meaning - little relevancy bore;
For we cannot help agreeing that no living human being
Ever yet was blessed with seeing bird above his chamber door -
Bird or beast above the sculptured bust above his chamber door,
With such name as `Nevermore.'
But the raven, sitting lonely on the placid bust, spoke only,
That one word, as if his soul in that one word he did outpour.
Nothing further then he uttered - not a feather then he fluttered -
Till I scarcely more than muttered `Other friends have flown before -
On the morrow will he leave me, as my hopes have flown before.'
Then the bird said, `Nevermore.'
Startled at the stillness broken by reply so aptly spoken,
`Doubtless,' said I, `what it utters is its only stock and store,
Caught from some unhappy master whom unmerciful disaster
Followed fast and followed faster till his songs one burden bore -
Till the dirges of his hope that melancholy burden bore
Of "Never-nevermore."
'But the raven still beguiling all my sad soul into smiling,
Straight I wheeled a cushioned seat in front of bird and bust and door;
Then, upon the velvet sinking, I betook myself to linking
Fancy unto fancy, thinking what this ominous bird of yore -
What this grim, ungainly, gaunt, and ominous bird of yore
Meant in croaking `Nevermore.'
This I sat engaged in guessing, but no syllable expressing
To the fowl whose fiery eyes now burned into my bosom's core;
This and more I sat divining, with my head at ease reclining
On the cushion's velvet lining that the lamp-light gloated o'er,
But whose velvet violet lining with the lamp-light gloating o'er,
She shall press, ah, nevermore!
Then, methought, the air grew denser, perfumed from an unseen censer
Swung by Seraphim whose foot-falls tinkled on the tufted floor.
`Wretch,' I cried, `thy God hath lent thee - by these angels he has sent thee
Respite - respite and nepenthe from thy memories of Lenore!
Quaff, oh quaff this kind nepenthe, and forget this lost Lenore!
'Quoth the raven, `Nevermore.'
`Prophet!' said I, `thing of evil! - prophet still, if bird or devil! -
Whether tempter sent, or whether tempest tossed thee here ashore,
Desolate yet all undaunted, on this desert land enchanted -
On this home by horror haunted - tell me truly, I implore -
Is there - is there balm in Gilead? - tell me - tell me, I implore!'
Quoth the raven, `Nevermore.'
`Prophet!' said I, `thing of evil! - prophet still, if bird or devil!
By that Heaven that bends above us - by that God we both adore -
Tell this soul with sorrow laden if, within the distant Aidenn,
It shall clasp a sainted maiden whom the angels named Lenore -
Clasp a rare and radiant maiden, whom the angels named Lenore?'
Quoth the raven, `Nevermore.'
`Be that word our sign of parting, bird or fiend!' I shrieked upstarting -
`Get thee back into the tempest and the Night's Plutonian shore!
Leave no black plume as a token of that lie thy soul hath spoken!
Leave my loneliness unbroken! - quit the bust above my door!
Take thy beak from out my heart, and take thy form from off my door!'
Quoth the raven, `Nevermore.'
And the raven, never flitting, still is sitting, still is sitting
On the pallid bust of Pallas just above my chamber door;
And his eyes have all the seeming of a demon's that is dreaming,
And the lamp-light o'er him streaming throws his shadow on the floor;
And my soul from out that shadow that lies floating on the floor
Shall be lifted - nevermore!
The Raven
[First published in 1845]
Once upon a midnight dreary, while I pondered weak and weary,
Over many a quaint and curious volume of forgotten lore,
While I nodded, nearly napping, suddenly there came a tapping,
As of some one gently rapping, rapping at my chamber door.
`'Tis some visitor,' I muttered, `tapping at my chamber door -
Only this, and nothing more.'
Ah, distinctly I remember it was in the bleak December,
And each separate dying ember wrought its ghost upon the floor.
Eagerly I wished the morrow; - vainly I had sought to borrow
From my books surcease of sorrow - sorrow for the lost Lenore -
For the rare and radiant maiden whom the angels named Lenore -
Nameless here for evermore.
And the silken sad uncertain rustling of each purple curtain
Thrilled me - filled me with fantastic terrors never felt before;
So that now, to still the beating of my heart, I stood repeating
`'Tis some visitor entreating entrance at my chamber door -
Some late visitor entreating entrance at my chamber door; -
This it is, and nothing more,
'Presently my soul grew stronger; hesitating then no longer,
`Sir,' said I, `or Madam, truly your forgiveness I implore;
But the fact is I was napping, and so gently you came rapping,
And so faintly you came tapping, tapping at my chamber door,
That I scarce was sure I heard you' - here I opened wide the door; -
Darkness there, and nothing more.
Deep into that darkness peering, long I stood there wondering, fearing,
Doubting, dreaming dreams no mortal ever dared to dream before
But the silence was unbroken, and the darkness gave no token,
And the only word there spoken was the whispered word, `Lenore!
'This I whispered, and an echo murmured back theword,`Lenore!'
Merely this and nothing more.
Back into the chamber turning, all my soul within me burning,
Soon again I heard a tapping somewhat louder than before.
`Surely,' said I, `surely that is something at my window lattice;
Let me see then, what thereat is, and this mystery explore -
Let my heart be still a moment and this mystery explore; -
'Tis the wind and nothing more!'
Open here I flung the shutter, when, with many a flirt and flutter,
In there stepped a stately raven of the saintly days of yore.
Not the least obeisance made he; not a minute stopped or stayed he;
But, with mien of lord or lady, perched above my chamber door -
Perched upon a bust of Pallas just above my chamber door -
Perched, and sat, and nothing more.
Then this ebony bird beguiling my sad fancy into smiling,
By the grave and stern decorum of the countenance it wore,
`Though thy crest be shorn and shaven, thou,' I said, `art sure no craven.
Ghastly grim and ancient raven wandering from the nightly shore -
Tell me what thy lordly name is on the Night's Plutonian shore!'
Quoth the raven, `Nevermore.'
Much I marvelled this ungainly fowl to hear discourse so plainly,
Though its answer little meaning - little relevancy bore;
For we cannot help agreeing that no living human being
Ever yet was blessed with seeing bird above his chamber door -
Bird or beast above the sculptured bust above his chamber door,
With such name as `Nevermore.'
But the raven, sitting lonely on the placid bust, spoke only,
That one word, as if his soul in that one word he did outpour.
Nothing further then he uttered - not a feather then he fluttered -
Till I scarcely more than muttered `Other friends have flown before -
On the morrow will he leave me, as my hopes have flown before.'
Then the bird said, `Nevermore.'
Startled at the stillness broken by reply so aptly spoken,
`Doubtless,' said I, `what it utters is its only stock and store,
Caught from some unhappy master whom unmerciful disaster
Followed fast and followed faster till his songs one burden bore -
Till the dirges of his hope that melancholy burden bore
Of "Never-nevermore."
'But the raven still beguiling all my sad soul into smiling,
Straight I wheeled a cushioned seat in front of bird and bust and door;
Then, upon the velvet sinking, I betook myself to linking
Fancy unto fancy, thinking what this ominous bird of yore -
What this grim, ungainly, gaunt, and ominous bird of yore
Meant in croaking `Nevermore.'
This I sat engaged in guessing, but no syllable expressing
To the fowl whose fiery eyes now burned into my bosom's core;
This and more I sat divining, with my head at ease reclining
On the cushion's velvet lining that the lamp-light gloated o'er,
But whose velvet violet lining with the lamp-light gloating o'er,
She shall press, ah, nevermore!
Then, methought, the air grew denser, perfumed from an unseen censer
Swung by Seraphim whose foot-falls tinkled on the tufted floor.
`Wretch,' I cried, `thy God hath lent thee - by these angels he has sent thee
Respite - respite and nepenthe from thy memories of Lenore!
Quaff, oh quaff this kind nepenthe, and forget this lost Lenore!
'Quoth the raven, `Nevermore.'
`Prophet!' said I, `thing of evil! - prophet still, if bird or devil! -
Whether tempter sent, or whether tempest tossed thee here ashore,
Desolate yet all undaunted, on this desert land enchanted -
On this home by horror haunted - tell me truly, I implore -
Is there - is there balm in Gilead? - tell me - tell me, I implore!'
Quoth the raven, `Nevermore.'
`Prophet!' said I, `thing of evil! - prophet still, if bird or devil!
By that Heaven that bends above us - by that God we both adore -
Tell this soul with sorrow laden if, within the distant Aidenn,
It shall clasp a sainted maiden whom the angels named Lenore -
Clasp a rare and radiant maiden, whom the angels named Lenore?'
Quoth the raven, `Nevermore.'
`Be that word our sign of parting, bird or fiend!' I shrieked upstarting -
`Get thee back into the tempest and the Night's Plutonian shore!
Leave no black plume as a token of that lie thy soul hath spoken!
Leave my loneliness unbroken! - quit the bust above my door!
Take thy beak from out my heart, and take thy form from off my door!'
Quoth the raven, `Nevermore.'
And the raven, never flitting, still is sitting, still is sitting
On the pallid bust of Pallas just above my chamber door;
And his eyes have all the seeming of a demon's that is dreaming,
And the lamp-light o'er him streaming throws his shadow on the floor;
And my soul from out that shadow that lies floating on the floor
Shall be lifted - nevermore!
mardi 27 mars 2007
Métamorphose
Hommes et femmes se métamorphoses
En femmes et hommes moroses
Le papillon se dévoue à être,
Ephémère sa façon d'être.
L'amour réclame des bras,
Railleurs, ils s'en vont las.
Tu disais que la nuit avec moi
Te réchauffe du froid
Chasse ta solitude et
La nuit se métamorphose.
A mon cou tu met la laisse en rose,
Esclave, à ton nom, je suis en paix.
Bien que vivant je me métamorphose
En noir silence.
En femmes et hommes moroses
Le papillon se dévoue à être,
Ephémère sa façon d'être.
L'amour réclame des bras,
Railleurs, ils s'en vont las.
Tu disais que la nuit avec moi
Te réchauffe du froid
Chasse ta solitude et
La nuit se métamorphose.
A mon cou tu met la laisse en rose,
Esclave, à ton nom, je suis en paix.
Bien que vivant je me métamorphose
En noir silence.
lundi 26 mars 2007
samedi 24 mars 2007
Le noyé
Dans un film, je ne sais plus lequel, j'ai vu une peinture d'une femme dans un fond rouge, ellle m'a inspiré les couleurs ici. J'ai toujours peur de l'eau à cause d'une noyade ce qui donne ce titre. Les détails sont venues pendant la création. La femme qui m'a sauvé est ma mère.
jeudi 22 mars 2007
ébauche de Marécages
samedi 17 mars 2007
Entre les murs
Asssis, las, parmis les cigarettes, les piles qui se rangent en couple, les canettes, quelques disques déjà rayés avant l'âge, crayon à la main et une clope allumée dans l'autre, droite ou gauche ? Je pense à Mike.P. "Ce fou furieux n'a peur de rien,cette machine sait faire hurler la foule à moitié défoncée, comment ce mec arrive à faire lever ces bras dont certains passent parfois à côté des mendiants sans bouger d'un poil." Droite ou gauche ?
Encore fatigué de mes heures nocturnes, travailler puis bavardages jusqu'à l'aube, bref pause et encore du boulot, je me mélange les pinceaux et les mots souffrent quelque peu avant de naître. Je me demande si ce texte est un slam, une prose ou une chose un peu intime mais qu'on en meurt envie de faire savoir,cela m'importe peu quand je ne sais pas les autres décident pour moi. Je recommande la droite à mes yeux, une bouffée d'air pas très frais se glissnent vénéneusement en mon intérieur; cet écran encore allumé où aucune image est en train de vivre, il resta ainsi stéril un certain temps encore.
Une heure avant ce présent, marchant sur des pavés grognons ,les idées pogotaient puis les clés, la porte, je rangeais ce machin ici et l'autre bidule là. Je tourne en carré, le cerveau mal nourri ne suit plus, droite ou gauche ?
A ma gauche le tas de livre ,occases et neufs, avec ces beaux mots du passé qui se surprennent encore de leur longévité,Hallelujah. Mon corps.
L'écran vient de se mettre en veille pour rêver à des couleurs fertiles.
Encore fatigué de mes heures nocturnes, travailler puis bavardages jusqu'à l'aube, bref pause et encore du boulot, je me mélange les pinceaux et les mots souffrent quelque peu avant de naître. Je me demande si ce texte est un slam, une prose ou une chose un peu intime mais qu'on en meurt envie de faire savoir,cela m'importe peu quand je ne sais pas les autres décident pour moi. Je recommande la droite à mes yeux, une bouffée d'air pas très frais se glissnent vénéneusement en mon intérieur; cet écran encore allumé où aucune image est en train de vivre, il resta ainsi stéril un certain temps encore.
Une heure avant ce présent, marchant sur des pavés grognons ,les idées pogotaient puis les clés, la porte, je rangeais ce machin ici et l'autre bidule là. Je tourne en carré, le cerveau mal nourri ne suit plus, droite ou gauche ?
A ma gauche le tas de livre ,occases et neufs, avec ces beaux mots du passé qui se surprennent encore de leur longévité,Hallelujah. Mon corps.
L'écran vient de se mettre en veille pour rêver à des couleurs fertiles.
vendredi 16 mars 2007
Les trois
jeudi 15 mars 2007
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